André Sempoux, est poète (L’Aubier, 1996), nouvelliste (Moi aussi je suis peintre, 1999; Le Bol à moustaches, 2003; Italie, poussière de temps, 2004 ; Le Blues du train de nuit, 2006 et Passé simple, 2014), et romancier: Torquato (2012) et Dévoration (2013). En 2010, le prix Alix Charlier– Anciaux, de l’Académie, lui a été décerné pour l’ensemble de son oeuvre de fiction. Professeur de langue et littérature italiennes et fondateur d’un centre d’études italiennes à l’Université de Louvain, il a publié de nombreux travaux scientifiques, en particulier sur le romancier Giorgio Bassani, l’auteur du Jardin des Finzi–Contini, et des articles polémiques. Son histoire de la littérature italienne, Prima che passin mill’anni : una storia della letteratura italiana (1996) est un ouvrage de référence. Par ailleurs, la nouvelle L’Italien (Passé simple) fait écho à ses recherches sur la langue et l’expérience des immigrés italiens de Belgique. L’inspiration puisée dans les arts visuels est essentielle au travail d’André Sempoux, comme en témoigne son constant dialogue avec la gravure, le dessin, la peinture ou la photographie.